Lundi 16 octobre 2017 - 20h45
Salle du centre culturel des Mourlingues à Balma
Invités : tous ceux qui ont des points de vue à défendre
Entrée libre
En un an le paysage politique français a été bouleversé. Le parti socialiste s’est effondré, le parti "Les Républicains" a réussi à perdre une élection qui semblait imperdable, le Front National, malgré une progression historiquement très importante, est en crise profonde et la gauche du PS, en dépit du bon score de Jean-Luc Mélenchon, a des difficultés à faire front commun. Emmanuel Macron, avec un programme franchement libéral, a pu sortir du lot, mais après un été difficile et une rentrée périlleuse, il a fortement baissé dans les sondages.
Au delà du talent respectif des figures politiques les élections se jouent aussi sur les grandes lignes politiques. Le parti socialiste faisait semblant depuis longtemps d’hésiter à devenir social-démocrate, alors qu’il était devenu majoritairement un parti social libéral, avec une coloration autoritaire incarnée par Manuel Valls. Emmanuel Macron a intelligemment assumé cette position en accentuant un peu l’aspect libéral, ce qui lui a permis de rallier les centristes et la partie la moins conservatrice de la droite.
Avec un pied dans les deux camps qui partagent la vie politique sa position paraissait robuste. Après quelques mois de gouvernance libérale accompagnée d’un autoritarisme maladroit son désir d’apparaître dans l’opinion comme étant à la fois de droite et de gauche n’est plus crédible. Le peu démocratique fantasme d’autorité jupitérienne, inspiré par la nostalgie de la grandeur de la France, semble pour l’instant plus au service des entreprises que de la justice sociale.
Cette tension entre libéralisme et autoritarisme, qui n’est pas spécifique à la France, est certainement plus un symptôme de l’incapacité de nos démocraties représentatives à résoudre les problèmes du moment qu’un défaut de personnalité du Président Macron.
Nous vous invitons à venir nombreux pour tirer, dans une optique prospective, un premier bilan de ce début de quinquennat.
samedi 14 octobre 2017, par Stuart Walker
jeudi 12 octobre 2017, par François Saint Pierre