Lundi 10 octobre 2016 20h45
Salle du centre culturel des Mourlingues à Balma
Invité Pablo Seban
Entrée libre
"La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres", depuis 1947 cette phrase de Churchill sert de légitimation politique aux démocraties libérales occidentales. Ce régime représentatif, qui induit un "État de droit", s’appuie sur des élections censées être justes, libres et concurrentielles. En France notre démocratie se déploie dans un cadre républicain, mais la représentation du peuple peut se faire dans des cadres constitutionnels bien différents. L’aspect représentatif n’épuise pas, loin de là , le concept de démocratie et la participation des citoyens à la vie publique n’est pas compatible avec la trop grande importance du pouvoir accordé aux élus au détriment du débat public. Le démarrage de la précampagne électorale pour les présidentielles de 2017 montre, une fois de plus, les imperfections de notre constitution, qui est bien trop présidentielle. Cependant les difficultés de la version française de la démocratie sont loin d’être une exception, comme si ce modèle après une période d’expansion semblait inadapté aux enjeux sociaux, économiques, géopolitiques et environnementaux du moment. Confortées dans leur arrogance par l’échec du communisme en Union Soviétique, les démocraties occidentales n’ont pas su, ni voulu, améliorer un système qui est toujours très loin dans sa réalisation concrète de l’utopie d’un peuple souverain.
Pour aborder ces questions nous avons demandé à Pablo Seban, très actif lors des manifestations de "nuit debout" à Toulouse, de lancer le débat. Professeur de mathématiques, il a participé à la création de la SCOP d’éducation populaire Vent Debout et il mène en parallèle une vie d’artiste engagé.
vendredi 30 septembre 2016