Le Café Politique

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  •   V131 Débat libre sur les questions d'actualités

    Mercredi 24 Mai à 20h45

    Salle audio Marie Laurencin à Balma

    Pour cette rencontre nous vous proposons d’aborder quelques thèmes parmi ceux qui font l’actualité. Nous choisirons les thèmes en situation et en fonction des demandes des participants.

    Certains sujets d’actualité ont un caractère mondial, d’autres non, mais beaucoup ont en commun d’impacter à plus ou moins long terme notre vie et celle des générations futures. Des guerres en cours, et d’autres qui semblent se préparer, signent la fin de l’utopie marchande d’une mondialisation heureuse. Un climat qui se dégrade avec son lot de souffrances induites : sécheresse, îlots de chaleur dans les villes, nécessité d’abandonner nos vieilles habitudes construites sur l’abondance des énergies fossiles et sur l’illusion d’un monde infini. Une économie qui hésite entre l’espoir d’un rapide retour à la "normale" et le doute sur le système financier qui a du mal à digérer l’inflation et les pénuries de matières premières. Des inégalités sociales qui ne font que s’accentuer, entraînant des tensions sociales qui se traduisent parfois par de la violence et par un autoritarisme d’État inquiétant. Des institutions qui, un peu partout dans le monde, ne semblent plus adaptées à l’idéal démocratique. L’émergence des machines intellectuelles, que l’on nomme maladroitement IA, va, comme lors de l’apparition des machines mécaniques, modifier en profondeur notre rapport au travail mais aussi tous les rapports sociaux.

    Rien d’exhaustif dans ces thèmes qui peuvent aussi être abordés par des situations concrètes comme la création à Toulouse de la ZFE ou le projet de loi sur la fin de vie. Nombre de ces thèmes d’actualité interrogent sur l’avenir du monde occidental. Bien loin de la prédiction de "La fin de l’histoire" exprimée en 1992 par Francis Fukuyama, qui voyait le triomphe de la démocratie dans tous les pays du monde et une nouvelle ère de paix grâce au libéralisme. Nos démocraties néolibérales ont fait comme si le marché, par sa puissance régulatrice, pouvait apporter la paix entre les nations et grâce au progrès économique la paix civile dans chaque nation. Le productivisme effréné, fondement de la croissance du PIB, nous a fait oublier les effets pervers de la consommation énergétique et fait augmenter de manière caricaturale les profits d’une minorité. Incapable de la moindre gouvernance mondiale l’humanité, face à ces difficultés, ne risque-t-elle pas de retourner à ses vieux démons nationalistes plutôt que d’affronter les vrais enjeux du moment ?

    L’équipe du Café politique

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