Le Café Politique

Parce que le citoyen doit penser pour être libre !
  • Article

  Incertitude et défis

jeudi 10 octobre 2019, par Joseph Saint Pierre

La question de l’effondrement des civilisations est assez ancienne en histoire, civilisation Minoenne ou civilisation Maya, Île de Pâques etc. Il semble pourtant difficile de tirer de ces exemples des lois sur les fins des civilisations.

Il est surtout délicat d’aborder certains aspects actuels en s’appuyant sur des exemples anciens. La population mondiale a très fortement augmenté dans le dernier et les échanges sont devenus quantitativement beaucoup plus importants. On appelle cela la globalisation ou la mondialisation.

Le changement climatique est symbolique de la situation actuelle car le changement concerne l’ensemble de la surface de la Terre et concernent toutes les espèces, animales, végétales et même des ressources naturelles comme l’eau. Cela ne concerne pas que l’espèce humaine, même si l’hypothèse de la responsabilité de l’espèce humaine sur le changement climatique est de plus en plus souvent admise. Les conséquences du changement climatique n’affecte pas plus les endroits où sont produits les causes du changement climatiques. La montée des eaux due au réchauffement peut affecter des zones de basse altitudes qui ne produisent que très peu de gaz à effet de serre.

Cette situation met en difficulté les approches politiques traditionnelles fondées sur des états-nations, supposés sans trop d’interactions. Il doit y avoir une prise de conscience mondiale et des actions concertées qui impliquent l’ensemble du Monde.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat semble essentiel dans cette nouvelle approche, et cela peut être étendu à d’autres sujets liés comme les ressources en eau potable, le maintien de la diversité végétale et animale etc.

L’émergence de ces questions a obligé de penser l’espèce comme faisant partie d’un ensemble plus vaste avec des formes de continuités entre les espèces.

L’importance des enjeux semble nécessiter une prise de conscience globale et assez partagée des phénomènes. Il semble donc bon d’avoir de nombreux échanges, des discussions sur les sujets concernant certaines transitions. On peut apprécier de manière positive l’existence de cafés de discussions, tout comme l’implication de la recherche universitaire locale dans des discussions citoyennes, publiques, affichées.

Si les enjeux sont globaux, les actions de tous les niveaux sont pertinentes et surtout pas se contenter des deux extrêmes, c’est à dire les niveaux nationaux, internationaux et les actions individuelles. Il est possible de prendre en compte les actions locales, de la copropriété, du quartier, de la ville, de l’agglomération, région etc. Mais il faut aussi prendre en compte la situation des fleuves et rivières, des massifs montagneux quand ceux ci s’étendent sur de vastes régions ou plusieurs pays.

La proximité des élections municipales en France peut permettre de voir l’importance des décisions locales, dans des communes mais aussi dans des relations intercommunales, en matière de construction, de transports, de maintien d’espaces agricoles, forestiers etc.

Une des difficultés politiques majeures concerne souvent ce que l’on peut nommer les bureaucraties. Il pourrait y avoir une prise de conscience citoyennes et des responsables politiques tout en maintenant des lourdeurs qui empêchent certains changements.

Un des avantages essentiels du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat semble être la présentations de plusieurs types d’évolutions cela donne une forme d’incertitude dans les prévisions. Tout en se fondant sur une démarche scientifique très sérieuse. Cela est à la fois rassurant et responsabilisant. Si il est judicieux d’évoquer le danger que court la civilisation mondiale, il peut être à la la fois difficile mais très intéressant de se confronter au sujet et de tenter de trouver des solutions individuelles, locales, régionales etc...

Voici aussi une proposition d’une vidéo sur un sujet voisin, une discussion entre Bruno Latour et Philippe Descola.

Une anthropologie de la nature : face à Gaïa - Les mardis des Bernardins

La question de l’effondrement des civilisations est assez ancienne en histoire, civilisation Minoenne ou civilisation Maya, Île de Pâques etc. Il semble pourtant difficile de tirer de ces exemples des lois sur les fins des civilisations.

Il est surtout délicat d’aborder certains aspects actuels en s’appuyant sur des exemples anciens. La population mondiale a très fortement augmenté dans le dernier et les échanges sont devenus quantitativement beaucoup plus importants. On appelle cela la globalisation ou la mondialisation.

Le changement climatique est symbolique de la situation actuelle car le changement concerne l’ensemble de la surface de la Terre et concernent toutes les espèces, animales, végétales et même des ressources naturelles comme l’eau. Cela ne concerne pas que l’espèce humaine, même si l’hypothèse de la responsabilité de l’espèce humaine sur le changement climatique est de plus en plus souvent admise. Les conséquences du changement climatique n’affecte pas plus les endroits où sont produits les causes du changement climatiques. La montée des eaux due au réchauffement peut affecter des zones de basse altitudes qui ne produisent que très peu de gaz à effet de serre.

Cette situation met en difficulté les approches politiques traditionnelles fondées sur des états-nations, supposés sans trop d’interactions. Il doit y avoir une prise de conscience mondiale et des actions concertées qui impliquent l’ensemble du Monde.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat semble essentiel dans cette nouvelle approche, et cela peut être étendu à d’autres sujets liés comme les ressources en eau potable, le maintien de la diversité végétale et animale etc.

L’émergence de ces questions a obligé de penser l’espèce comme faisant partie d’un ensemble plus vaste avec des formes de continuités entre les espèces.

L’importance des enjeux semble nécessiter une prise de conscience globale et assez partagée des phénomènes. Il semble donc bon d’avoir de nombreux échanges, des discussions sur les sujets concernant certaines transitions. On peut apprécier de manière positive l’existence de cafés de discussions, tout comme l’implication de la recherche universitaire locale dans des discussions citoyennes, publiques, affichées.

Si les enjeux sont globaux, les actions de tous les niveaux sont pertinentes et surtout pas se contenter des deux extrêmes, c’est à dire les niveaux nationaux, internationaux et les actions individuelles. Il est possible de prendre en compte les actions locales, de la copropriété, du quartier, de la ville, de l’agglomération, région etc. Mais il faut aussi prendre en compte la situation des fleuves et rivières, des massifs montagneux quand ceux ci s’étendent sur de vastes régions ou plusieurs pays.

La proximité des élections municipales en France peut permettre de voir l’importance des décisions locales, dans des communes mais aussi dans des relations intercommunales, en matière de construction, de transports, de maintien d’espaces agricoles, forestiers etc.

Une des difficultés politiques majeures concerne souvent ce que l’on peut nommer les bureaucraties. Il pourrait y avoir une prise de conscience citoyennes et des responsables politiques tout en maintenant des lourdeurs qui empêchent certains changements.

Un des avantages essentiels du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat semble être la présentations de plusieurs types d’évolutions cela donne une forme d’incertitude dans les prévisions. Tout en se fondant sur une démarche scientifique très sérieuse. Cela est à la fois rassurant et responsabilisant. Si il est judicieux d’évoquer le danger que court la civilisation mondiale, il peut être à la la fois difficile mais très intéressant de se confronter au sujet et de tenter de trouver des solutions individuelles, locales, régionales etc...

Voici aussi une proposition d’une vidéo sur un sujet voisin, une discussion entre Bruno Latour et Philippe Descola.

Une anthropologie de la nature : face à Gaïa - Les mardis des Bernardins https://vimeo.com/169099604