vendredi 5 juillet 2024
C’est sous la forme d’une fable
Tant l’anecdote est peu banale
Que ce propos parait tenable
A chacun d’y trouver morale.
Voilà qui semble parabole
Dans ce pays où hier naquirent
De Républiques les symboles
Tuant royaumes et empires
Sur ces terres en valeurs fertiles
Un peuple est là , fier des acquis,
Oubliant qu’il ne fut facile
D’obtenir ce qui est conquis.
Que de concepts a-t-on brassé
Avant que trois ne resplendissent,
Au nom du sang qui fut versé,
Sur le fronton des édifices.
La gangrène hélas sous nos guêtres,
Monstrueuse, ignorant l’éthique,
Insidieuse comme salpêtre,
Ronge ces supports idylliques.
Il eut fallu qu’on réagisse
Avant que le château s’effondre
Et puis qu’au fond d’un précipice
Dans le chaos tout se confonde.
La course au « trône  » version brouillon
Laissant diffuser des poisons,
Nous plonge tous dans un bouillon,
Où la vase émerge à foison.
Sommes-nous là , tenus en laisse ?
Est-on bien sà »r que nos suffrages
Suffisent pour qu’enfin l’on cesse
De voir abimée notre image ?