Le Café Politique

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   Terroir et xénophobie

samedi 9 janvier 2010, par JC Collart

Au cours de l’histoire des groupes ethniques (Goths, wisigoths, Lombards, burgondes, saxons, angles, alamans, francs etc.), vers l’an 400, se sont dispersés à travers l’Europe se mélangeant avec les celtes qui occupaient largement l’Europe. Les vandales ont même colonisé une partie de l’Afrique du Nord. Déjà du temps des romains ces peuples avaient intégré les légions romaines favorisant l’expansion romaine et peuplant une partie de l’Italie du nord. Les vikings ont même occupé la Sicile. A cette époque les religions n’avaient pas une influence sur les peuples comme elles le prirent au XI ° siècle et les flux migratoires se faisaient du nord vers le sud, les nations n’étaient pas encore constituées. Ce que nous assistons depuis la naissance de l’islam c’est une émigration des peuples du sud vers le Nord avec une religion islamique ne correspondant pas dans les mentalités à ces peuples du Nord.

Pour être politiquement correct on doit faire abstraction de la question du racisme et de la xénophobie qui sont pourtant une réalité. La construction de cette tour de Babel qu’est la mondialisation est cependant un défi, perdu d’avance, aux lois naturelles de la pérennité des espèces. La nature divise, métamorphose alors que l’humain veut tout niveler, contre la majorité d’ailleurs.

Le sujet du débat tel qu’il est proposé tend à banaliser sur un ton de politiquement correct l’intégration de ces personnes venant du sud et surtout une volonté d’inintégration et de non respect de nos lois républicaine et de la laïcité. Pour les personnes qui prennent le bus et le métro chaque jour, pour les jeunes qui vont au lycée, on a à faire face à une attitude de défi et de non respect, à une volonté de vouloir imposer plutôt que de s’intégrer.

Beaucoup de personnes se taisent car en fait politiquement il faut être correct, mais dans les esprits la réalité est différente. Je vis dans une cité tranquille mais néanmoins on sent une haine envers ces gens qui jouent le défi permanent. Si vous allez à Toulouse vous verrez d’ailleurs que les jeunes se regroupent selon leurs origines (Capitole, quai de la Daurade, par exemple). Pour ma part, j’ai assisté à des provocations dans le métro et les personnes se taisaient pour ne pas créer d’incident. On peut voir également les difficultés de la police à faire respecter l’ordre et la loi quand ils sont parfois mis en cause.

La France et les français en fait subissent les conséquences d’une colonisation de l’Afrique du Nord, qui s’est faite historiquement en 1830 par des politiques qui voulaient détourner l’attention du peuple sur les problèmes économiques liés à l’industrialisation. Après la guerre les entreprises ont voulu importer une main d’œuvre bon marché, plutôt que de développer des technologies d’industrialisation comme l’on fait les japonais. Ces étrangers ne sont pas fautifs mais ils apportent le germe de la discorde avec leurs mentalités et leurs religions plus adaptées à leur pays d’origine qu’au nôtre.

Si l’on prend l’exemple de la burqa, il est devenu un signe de non intégration, alors que la burqa n’est au départ qu’un vêtement fait pour se protéger des vents de sable des régions désertiques. Quand je vivais et travaillais au Nigeria, on disait " NIGERIA love her or leave her ", c’était en 76 et donc pas nouveau. La gauche politique sous le couvert de l’humanisme et des droits de l’homme ne gagnera rien, car elle se veut politiquement correcte et pense à l’inverse d’une majorité de la population. C’est le dogmatisme imbécile. Quant aux problèmes économiques elle a voté pour le OUI au référendum sur l’Europe contrairement à la population, donc elle n’a aucune crédibilité.

Cela a fait le jeu de M. Sarko et notre pays va dans le mur. Je suis allé dans des pays du Proche Orient et je m’y sentais bien, j’ai étudié l’histoire de ces populations et même des religions, l’art, etc. Mais en France c’est différent. Il faut respecter la nature et le terroir.

Capitalisme, Mutation des Etats, Communautarisme : nations en danger.

Lors du développement des religions ou des nations, les chefs religieux ou hommes d’états s’utilisaient mutuellement pour asseoir leurs pouvoirs soit sur les âmes soit sur les peuples. Depuis plus d’un siècle selon les régions de ce monde l’influence religieuse s’est amoindrie mais un autre pouvoir s’est mis en place. Marx disait que "le capitalisme avait besoin d’espace" et on peut constater que dans ce phénomène de mondialisation des relations ont basculées. Beaucoup d’états ne s’appuient plus sur la religion mais sur le grand capitalisme.

Les nations disparaissent pour former des Unions de nations dont la gouvernance est au service du capitalisme. D’autre part certaines religions résistent et on peut voir chez certains intégristes islamiques l’idée d’une disparition des états islamiques au dépend de Califats dépendants d’une seule gouvernance. La Perse chiite, s’était affranchie du monde arabe sunnite pour des raisons de race et de politique sous des prétextes religieux. L’ambition de cet intégrisme islamique est de dominer en Europe également et d’ailleurs une carte de l’expansion islamique du 8° siècle intégrait la moitié de l’Espagne et d’autres pays méditerranéen. L’expansion du capitalisme vient à la fois bouleverser cette expansion religieuse et ne pas en faire cas, au détriment de toutes les populations des nations constituées.

On est dans la mondialisation avec la concentration des multinationales et la mutation des états. La France n’est plus rien et l’état n’a que le rôle de police, les décisions étant prises au niveau de l’UE. Notre pays n’existe que par la représentativité de multinationales d’origine françaises qui opèrent des fusions, fusions acquisitions dans la monde.

Il n’est nul besoin pour ces multinationales d’investir mais de trouver des accords avec d’autres entreprises au niveau mondial avec un petite participation dans celle ci. Ainsi se constituent des réseaux. L’état ne garde qu’un pouvoir à travers l’autorité des marchés financiers. Cette autorité n’est qu’une espèce de holding de l’état, gérant les entreprises dénationalisées dont l’état est actionnaire, autorisant ou non achats et ventes d’entreprises. Les conséquences de la concentration des multinationales impactent sur les délocalisations, les plans sociaux, le chômage, la désindustrialisation du pays, l’obligation de mouvance des personnes, la destruction des familles et du tissu social.

Les syndicats n’ont plus aucun pouvoir face à ce gigantisme de la mondialisation et n’ont qu’une existence illusoire. Dans une nation déstructurée et un peuple ayant perdu le sens de la nation, le communautarisme a beau jeu et l’état n’y puis rien quels que soient les effets d’annonce. L’état perd le contrôle et on en arrivera à la confrontation de ces communautés d’anciens pays colonisés avec la population européenne d’origine.

Le capitalisme s’en moque éperdument. L’histoire des minarets et de la burqa n’est qu’un début et le chômage ne fera qu’empirer les choses. Le capitalisme se moque de ce qu’est l’identité nationale, mais n’assumera pas les conséquences de l’extension du communautarisme.

JC COLLART